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Le Brésil de Lila

Lila est étudiante en 3ème année de Magistère en Développement économique (master Analyse de projet) à l'Université d'Auvergne-CERDI. Elle a passé son second semestre de 2ème année à la Fondation Getulio Vargas (FGV) à Rio de Janeiro.

 


Ma connaissance du pays se résumait à cet incroyable verset du Palmashow.


C’est finalement mon échange universitaire à Rio de Janeiro à la Fondation Getulio Vargas qui m’a fait réaliser que le Brésil, c’est plus que ça, bien plus !



Un concentré de samba, bossa nova, et funk brésilienne, c’est Rio. La mer, la montagne, la vie culturelle, c’est Rio aussi. Il y a absolument tout ce que l’on peut espérer.


Les Cariocas (les habitants de Rio) sont chaleureux et de bonne humeur. Et cela se voit d’autant plus durant le carnaval. Cette période de fête a été ma première impression du Brésil. L’euphorie se ressent dans toute la ville. Les meilleures écoles de samba défilent au sambodrome pendant que le grand public se déguise et danse dans les rues. Durant une semaine, la musique est partout, il y en a pour tous les goûts et à toute heure du matin et de la nuit. La fête ne s’arrête pas après le carnaval. Une petite sieste sur la plage d’Ipanema, un petit cup d’Acai et c’est reparti. D’évènements archi « chikichiki » sur les rooftops de beaux hotels, aux secret events dans les forêts, on passe facilement aux soirées dans les rues de Pedro do sal : on y voit de toutes les couleurs.


Là-bas, lorsqu’on en a marre de boire des caipi sur la plage, on peut aussi faire des randonnées, atteindre les plus hauts points de Rio et voir les plus beaux couchers de soleil. Los dois Irmaos, Pedra do Telegrafo, Cristo Redendor, Pao de Acucar… En fait, il faut le vivre pour y croire.




Rio de Janeiro, c’est aussi un Etat à part entière. En bus, on accède facilement à Paraty, une ville sur la Costa verde. Là, les maisons aux portes colorées et le sol pavé nous plongent directement dans l’époque coloniale.

Quelques heures de bus et une heure de bateau plus tard, si tout va bien, on atterri sur un petit paradis : Ilha Grande ! En vrai, c’était le lieu où les grands méchants du Brésil étaient placés lorsqu’ils étaient attrapés. Mais ça, on ne le voit pas. Nous ce que l’on voit aujourd’hui, c’est une île idyllique où l’eau est plus que transparente (oui oui, c’est possible !), où on peut faire du snorkeling, de la randonnée, ou simplement parfaire son bronzage, et tout ça sans aucune voiture pour nous déranger puisque c’est une zone protégée (En gros, si tu es en DD, le Master Développement Durable du CERDI, ou que toi aussi tu aimes l’écosystème, cette île est faite pour toi).



Il y a aussi des petites merveilles dans tout le Nordeste du Brésil, notamment de Salvador à Sao Luiz. Selon moi, elles devraient être dans vos « to do list ». A retenir absolument :


Le parc national de la Chapada Diamantina situé dans la campagne bahianaise, est une vraie perle rare de plus de 1500 km2. Aussi bien pour les bébés randonneurs que pour les vrais gangsta de la nature, il y a tout ce qu’il faut ! Cascades, rivières, piscines naturelles, grottes d’exception, lacs d’eaux turquoises, points de vue à couper le souffle, la liste est beaucoup trop longue ! En gros, on choisit son menu, d’un jour d’excursion à plus d’un mois, et on profite !


Après Chapada, un petit stop à Salvador. Là où tout a commencé, au XVIeme siècle. On surnomme cette ville la « Rome noir » car elle est dotée d’un nombre impressionnant d’églises et parce que qu’elle est peuplée de plus de 80% de descendants d’anciens esclaves africains. Elle mérite au moins un jour ou deux de passage. Ne serait-ce que pour voir là où le clip « They don’t care about us » a été tourné ou pour goûter le vrai acarajé, spécialité bahianaise.


Au port de Salvador, un bateau nous attend en direction de Morro de Sao Paulo situé sur l’île de Tinharé. A l’origine un village de pêcheurs, il reste aujourd’hui très préservé. Après avoir payé la taxe environnementale, on peut se balader sur des plages assez touristiques et festives, ou bien s’aventurer vers des plages naturelles. C’est juste la chillance à son point maximal, on dort bien, on danse bien, on bronze bien, on mange bien, et en plus c’est casher (une grande communauté juive argentine ayant élu domicile sur ce petit paradis) !


Pour finir, le véritable joyau de touuuuuut le Brésil, c’est quand même le Parc national des Lençois Maranhenses. Un désert sans fin à faire à pied ou en quad (déso l’écosystème). C’est, en fait, le nirvana constellé de petites piscines naturelles de toute beauté.



En bref, vous avez toutes les clés en main, choisissez bien votre prochaine destination !


Até Logo !



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